Manager de direction

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Je pense que ce qui est important quand on veut intégrer l’EN3S, c’est déjà de partager les valeurs de la Sécurité sociale et puis d’avoir envie d’y prendre part et d’y exercer des responsabilités.
Pour moi la Sécurité sociale est au cœur de nombreux enjeux qui font partie intégrante de notre vie à tous. La société évolue et je pense que la Sécurité sociale, elle doit évoluer et accompagner l’évolution de la société.
Je savais que je voulais travailler dans le social puisque j’ai des masters en droit social. Je savais que c’est ce que je voulais faire. C’est là que je suis tombée sur l’EN3S. Je suis allée sur le site internet, qui est quand même particulièrement bien fait. Ça m’a intéressée et je me suis dit : c’est ce que je veux faire.
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L’École nationale supérieure de Sécurité sociale est une école de management qui forme les futurs managers stratégiques et agents de direction, cadres dirigeants des organismes de Sécurité sociale. Evidemment, il faut avoir une appétence pour les problématiques de protection sociale, la gestion des prestations, la solidarité. Les valeurs de la Sécurité sociale doivent se retrouver aussi dans l’appétence des candidats pour ces différentes valeurs du service public, et de la protection sociale plus spécifiquement.
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Ce n’est pas du tout, on arrive en amphi, on prend nos notes et puis ensuite on change et on reprend un cours avec d’autres notes. Je l’ai vraiment vécu en me disant il faut le prendre comme des billes et des outils. Vraiment, les cours, je les ai vus comme des enrichissements où, au final, on entend des interlocuteurs qui sont très variés, alors pour la plupart issus d’organismes qui ont, en plus, du bagage et de l’expérience.
La plupart des cours se passent en petits groupes et on échange et on dialogue. Et c’est aussi comme ça qu’on récupère des bonnes idées, qu’on réfléchit et qu’on entretient une dynamique.
Leur fonction à l’issue de la scolarité, ce sera mener des projets, travailler en équipe. Donc dès la scolarité, on essaye de faire en sorte qu’ils expérimentent aussi ces méthodes de management de projet et de travail en équipe.
Nos élèves, quand ils sortent de la scolarité en juillet N+1, doivent être opérationnels. Ils sont attendus, sur un poste précis, avec des responsabilités dès leur sortie de scolarité.
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C’est une scolarité très riche qui permet de découvrir les collègues de promotion et d’avoir des enseignements à la fois théoriques et pratiques, et puis de réaliser des stages qui sont très riches dans différentes branches et dans différentes fonctions.
On a plusieurs stages à proposer. On a les stages découverte dans un premier temps où les élèves vont se familiariser avec les différentes branches qui constituent les organismes de Sécurité sociale.
Puis, on leur propose des stages métiers, des stages d’encadrement et aussi des stages de direction, ce qu’on appelle les longs stages, qui vont entre quatre semaines, un mois et trois mois.
On peut passer d’une Caf, à une caisse primaire d’Assurance maladie, à une Caisse de retraite, une Urssaf, mais même des Caisses et des Régimes plus particuliers. Et c’est une richesse incroyable de pouvoir voir ça pendant l’année et demie de scolarité.
Ce qui, pour moi, a été utile parce que j’étais un élève externe, c’était cette alternance de stages dont des mises en pratiques réelles avec les enseignements plus théoriques. Parce que si on est que sur du théorique, au bout d’un moment, on n’est pas dans la réalité.
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On a trois types de profils. Les externes comme moi, qui n’avaient aucune expérience préalable au sein de la Sécurité sociale. Les internes, dont certains, à la différence, avaient déjà une expérience au sein de la Sécurité sociale, la plupart étaient déjà responsables et dans le troisième profil figurent ceux qui sont issus du monde purement privé. Et tout ce mélange de personnalités, d’expériences, de parcours de vie, en discutant, c’est très enrichissant et on apprend beaucoup aussi de ce partage d’expérience.
Ce n’est pas un enseignement en soi, mais c’est un apprentissage qui nous confronte d’ores et déjà à travailler avec des personnes qui sont soit assez similaires dans nos modes de fonctionnement, soit très différentes. Ce qui correspond quelque part à la vraie vie, puisque quand on prend nos postes et parfois dans un contexte de mobilité, on est amené à travailler avec des personnalités, des fonctionnements, notamment au niveau du managérial très différents.
Je pense que le fait d’être à Saint-Étienne fait aussi qu’on a la promotion que l’on a avec l’existence du Montebello et le fait que finalement les élèves puissent vivre ensemble pendant ces 18 mois de formation. Et c’est ça aussi qui permet d’avoir des temps d’échange entre nous. Et c’est particulièrement riche parce qu’au-delà des stages, on va pouvoir échanger sur nos pratiques professionnelles et nos expériences, c’est ce qui rend la formation aussi intéressante.
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Aujourd’hui, je n’ai pas de projet professionnel précis. Ce que je sais, c’est que l’EN3S m’offre la possibilité d’avoir un parcours très varié et d’exercer finalement différents métiers, tout au long de la carrière, que ce soit dans des fonctions métiers ou dans des fonctions supports. Et pour moi la richesse de l’EN3S, c’est de permettre justement ce type de parcours.
Je pense que nous laisser cette ouverture d’esprit et selon moi, c’est vraiment le terme, nous permet d’être adaptables et d’être réactifs et vraiment de pouvoir s’adapter à toutes les situations que l’on connaît.
En grandissant, en se construisant personnellement. On comprend un peu mieux ce qui a du sens pour nous, mais moi, je le trouve justement au sein de la Sécurité sociale.
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