Diversité et inclusion

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Avant d’entrer à l’Assurance retraite, j’étais serveuse, ce qui m’a occasionné malheureusement des problèmes de santé. J’ai eu une paresthésie du bras gauche, qui occasionne des engourdissements au niveau de la main, une perte de sensibilité et une perte de force. J’ai malgré tout voulu garder un métier avec un relationnel, d’où ma candidature en 2018 au sein de l’Assurance retraite.
Tout d’abord, j’ai eu un entretien avec mes responsables qui ont su garder une confidentialité par rapport à mon handicap et qui ont su m’enlever certaines craintes liées à la prise de poste. Par la suite, j’ai eu contact avec la référente handicap, qui a su m’expliquer la procédure d’embauche liée à une reconnaissance de travailleur handicapé. Et en dernier lieu, j’ai eu une visite de pré-embauche avec le service médical qui a su examiner mon handicap afin d’adapter ma prise de poste au niveau ergonomique.
Depuis mon arrivée à l’Assurance retraite, j’ai pu effectivement évoluer très rapidement. En l’espace de six mois, j’ai pu candidater en interne pour un poste de technicien expert de la relation de service. Pour moi effectivement, c’était très important parce que l’évolution ça fait partie de mes objectifs dans la vie professionnelle et personnelle.
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Je suis référente handicap pour l’Assurance retraite. Je déploie la politique handicap en étant accompagné par un certain nombre d’experts sur les différents axes de cette politique. Le rôle de la mission handicap au quotidien c’est d’accompagner les salariés de l’Assurance retraite qui sont en situation de handicap ou qui ont une situation de santé particulière qui a un impact sur le travail. Nous avons des actions de sensibilisation qui sont évènementielles comme le Duoday où il s’agit pour les salariés de l’Assurance retraite de recevoir pour une journée un stagiaire, de lui faire découvrir l’environnement de travail et le métier. Puis nous avons également des actions de sensibilisation lors de la semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées. Lors de cette semaine, nous avons également à cœur de réaliser des actions qui sont tournées vers la découverte de la Cnav, de ses métiers. Des actions qui sont donc complètement connectées à l’emploi.
Alors les principales actions que nous avons pu mener ces trois dernières années sur la thématique du recrutement pour les personnes en situations de handicap qui nous ont permis d’atteindre une quarantaine de recrutements. Je vais retenir la collaboration avec la Fédération Française Handisport avec laquelle on a d’ailleurs recruté un sportif de haut niveau. Nous travaillons aussi habituellement avec le Cap Emploi qui est la structure identique à celle du Pôle Emploi mais pour le public personnes en situation de handicap. Avec le Cap Emploi, nous avons réalisé aussi un mécénat de compétences qui est une offre de services que l’on propose pour aider les demandeurs d’emploi en situation de handicap à structurer leurs recherches, à avoir la bonne attitude. Et puis nous réalisons aussi des salons : des salons en présentiel, des salons de recrutement mais aussi des salons virtuels qui évitent le déplacement pour tout le monde et qui nous permettent de faire une première sélection.
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Pour obtenir un aménagement de poste, il faut passer par le service de santé au travail. Malgré tout, nous travaillons en pluridisciplinarité avec la hiérarchie de proximité, les acteurs RH et le pôle maintien dans l’emploi et handicap. Avec l’avènement du pôle handicap qui s’est structuré, nous avons, au niveau du service médical organisé un petit stock de matériel informatique de type souris ergonomique verticale qui permet de le délivrer immédiatement aux gens soit pour qu’ils l’essaient, soit pour qu’ils l’emportent. Ce qui permet de raccourcir énormément le délai d’obtention de l’adaptation.
Alors moi, je n’entends pas d’une oreille depuis ma naissance. Je n’ai jamais considéré ça comme un handicap puisque je n’ai pas eu de perte d’audition, je suis née comme ça. L’élément déclencheur, ça a été une campagne de communication interne sur le handicap à l’Assurance retraite. J’ai été voir la référente handicap pour voir avec elle quelles démarches entreprendre. Elle m’a accompagné pour faire un dossier de reconnaissance de travailleuse handicapée et j’ai eu deux jours : un jour pour faire des tests auditifs et un jour pour tester des appareils auditifs. Il est certain que je n’aurais pas pris ce temps si cela n’avait pas été en interne et je suis très contente d’avoir fait ces démarches.
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